Rando autour de la Presqu'Ile de Crozon

c'est un bref "Récit" photographique du tour pédestre de la Presqu’île de Crozon en août 2016, à la pointe du Finistère, soient 160 kms de montées et descentes (ici les dénivelés quotidiens sont importants) sur 8 jours, en itinérance, sac au dos. Du fait des étapes, certaines assez difficiles (tout est relatif bien sur) et du poids du sac à dos, je n'ai pas pris mon appareil photos: Les photos ont donc été prises avec un simple smartphone et en automatique (!) car je sais à peine m'en servir, au gré du passage à travers les sites, sans avoir beaucoup de temps pour s'attarder. La qualité photographique est donc restée "assez basique", mais la beauté des sites traversés m'a incité à les montrer quand même:

8 étapes: Le Faou- Landevennec- Lanveoc- Camaret sur Mer (pointes de pen Hir et de Dinan)- Saint Hernot- Morgat (Cap de la Chèvre)- Pentrez-Liorzou (Argol) (par le "mitique" Menez Hom)- Le Faou.

Le Faou, petite ville avec quelques rues aux maisons anciennes et typiques, traversée par la Rivière du Faou.

1er jour, sur l'Aulne, le nouveau pont de Térénez, un ouvrage d"art comme on dit, en service depuis 2010:

J2, Landevennec-Lanveoc:

Landevennec au petit matin, après une nuit dans le gite communal, tout seul dans le lieu (grand, pas cher, très bien tenu et équipé), dîné d'excellentes crêpes et galettes (bonne adresse!) et petit déjeuner dans le bar-chambre d’hôtes-expo photos (si ça existe et les photos sont de toute beauté).

Secteur peu difficile et très boisé, chemin bordant le littoral et quelques plages et grèves et arrivant à l'Anse de Poulmic et à Lanveoc.

J3, Lanveoc- Camaret sur mer:

On quitte Lanveoc et son petit port, bois, grèves et plages de sable, En toile de fond, la Rade de Brest

Passage par le joli village et port du Fret, le chemin, monte et descend mais très raisonnablement et longe la très belle plage de sable de l'anse de Camaret, où les estivants sont encore assez nombreux à profiter du très beau temps chaud.

J4, Camaret - Saint Hernot,

24 km et pas mal de dénivelé, car les criques, falaises et anses, pointes rocheuses, plages, se succédent, dans un paysage extraordinaire de landes de bruyère en fleurs (entres autres...), longeant une mer alternant le bleu et l'émeraude. Et, hormis les sites connus de la Pointe de Pen Hir et de Dinan ... personne!

Au départ, le matin, pas de vent, grand beau, mer d'huile, je quitte Camaret à regret devant une lumière matinale si belle; Tout le reste sera de la même veine, d'un bout à l'autre de l'étape!

La Pointe de Pen-Hir et ses "Tas de Poix":

Sans arrêt des paysages qui invitent à la promenade le long de la cote, dans les (rares) petits bois ou à la baignade ...

J5, Saint Hernot - Morgat (par le cap de La chèvre),

19 km et un dénivelé très important, incessant, que je ne soupçonnais pas, sur des chemins souvent très instables. Cette étape et la précédente cumuleraient 1500 à 1800 m de dénivelé positif.

Ce jour là, le vent, quelques brefs (mais répétés) épisodes de bruine et de crachin, peu de rayons de soleil, donnent au site cette atmosphère plus rude qui sied si bien aux cotes bretonnes, très différente des autres jours

J6, Morgat - Pentrez Plage.

23 km, là aussi de montées et descentes entre plages de sable , petites ou immenses, criques de sable ou de galets, hautes falaises rocheuses, landes, pinèdes et champs, sous un soleil de plomb.

La côte ne redevient plus "hospitalière" et moins tourmentée ... que en arrivant à Pentrez.

J7, Pentrez - Liorzou (Argol), par le Menez-Hom

De Pentrez, passage par le bourg de Saint Nic et sa vieille église et montée (très progressive) au sommet du Menez-Hom, 330m, d'où le panorama à 360° s'étend à Douarnenez, la Pointe du Van, les Mont d'Arrée, la rade de Brest, Crozon, la Pointe Saint-Mathieu.

Itinéraire d'abord boisé et champêtre , puis landes et bruyères pour finir à nouveau très forestier.

J8, du gite de Liorzou (au milieu de la nature et des champs; commune d'Argol) au retour sur Le Faou.

Gite en pleine campagne, dans une ancienne ferme où la propriétaire, assez agée, me reçoit avec un grand bol de café et des crêpes, comme autrefois, me raconte l'histoire de cette ferme ...où elle est née au moment où éclatait la guerre, et les difficultés avec la guerre et les allemands lors de sa libération en août 1944. Du coup, cette ferme prend pour moi un cachet historique et humain tout particulier, une ame en quelques sorte, dont je pense devoir me souvenir très longtemps. Le lendemain matin, mon hôtesse se "décarcasse" pour mon petit déjeuner et me préparer un excellent pique nique (il n'y a aucun ravitaillement possible à plusieurs km à la ronde); bref, une très belle nuitée, un moment magique de calme, de sérénité et de contact humain.

Un dernier regard sur le Menez-Hom, et de nouveau le pont de Térénez (parait-il le 1er en France de ce type), les méandres de la rivière Aulne et le retour sur Le Faou.