Ile de La Palma (hors Santa Cruz)
musique canarienne pour illustrer cet article ...
(remplace l'ancien article, avec des mises à jour de photos de 2012 à 2015 ... (2016 et 2017 à venir ... bientot)
La Palma, ile volcanique et montagneuse du nord ouest de l'archipel des Canaries, est surnommée La Isla Bonita (la belle ile) ou La Isla Verde (l'ile verte) en raison de sa végétation et de la beauté de son cadre naturel. De forme triangulaire, l'ile s'étire sur 45 km du nord au sud et sur 28 km d'est en ouest. C'est l'une des 2 plus récentes des 7 iles de l'archipel (avec El Hierro), "vieilles" seulement de moins de 3 millions d'années et la 2eme plus haute après Ténérife, culminant à 2426m au Roque de los Muchachos sur la crete de La Caldera de Taburiente et son Parc National (en forme de raquette sur les cartes). Jolies plages de sable noir, villages et villes colorées, coulées de lave (la dernière éruption de lave ne date que de 1971, au sud de l'ile), bananeraies, vignes et sentiers de randonnée, végétation exubérante au nord, sèche et aride au sud, caractérisent également cette ile au tourisme très familial.
Juste après Santa Cruz, El Varadero de Sabina, un petit hameau de pêcheurs. Se réveiller le matin, avec les tous premiers rayons de soleil et l'océan sous sa terrasse ...
Le hameau de La Salamera (ou Salemera) et la plage de Arenas Blancas, au milieu des anciennes coulées de lave, petite plage aménagée... où l'on ne rencontre aucun touriste. 1 petit bar restaurant, pour les autochtones et les vacanciers au calme, en bord de mer.
La Salemera. Les vagues viennent se fracasser contre la côte rocheuse ou plutôt de lave découpée et coupante.
En descendant vers la pointe sud, la route reste constemment en balcon à 500-600 m d'altitude, ce qui permet cette vue étendue comme à l'infini, permanente, sur l'océan. Au fond, l'ile de La Gomera. Parfois la brume envahit cette zone située entre 500-600m et 1000-1500 m d'altitude, laissant d'ailleurs libre toute la zone cotière en dessous.
La pointe sud, avec le phare et les salines de Fuencaliente. Les salines sont en activité et produisent le sel pour l'ile. Musée des salines et bar restaurant panoramique très familial, récemment ouverts dans les salines (photos ci-dessous).
Petit port de pêche, plage de galets et de sable (mais parfois vagues fortes et courants ne permettant pas toujours la baignade).
Toute la pointe sud est volcanique, très aride, recouverte de lave noire et scories, dont une grande partie ne date que de la dernière éruption en 1971
Lumières et reflets au coucher du soleil sur les salines. le meilleur moment pour les parcourir (ouvertes au public)
Les phares, les salines, le restaurant-musée avec ces lumières du soir si belles.
La plage
Parfois aussi il pleut, la mer se déchaine, d'autre couleurs apparaissent alors.
Quelques centaines de mètres plus haut (en altitude) et 4 km plus au nord, le Cratère du volcan San Antonio et le village de Fuencaliente (Los Canarios). Au fond (vers le nord), les volcans de La Cumbre Vieja.
Depuis les bord du volcan San Antonio, vue vers la pointe de Fuencaliente, avec le phare et les salines. Au 1er plan à droite, le volcan Ténéguia (le plus récent des cratères de l'ile: 1971). Très belle balade à travers les volcans sur un chemin de scories ou de pouzzolane.
Vignoble de malvoisie, Plage de Echentive. Plage de La Lajita avec cette cabane de "Robinson", en fait de pécheur et détruite depuis quelques années par les autorités ... car cela ne faisait pas beau dans le paysage"... Plage de la Zamora sous les bananeraies .
El Remo , ses roches anfractueuses et ses vagues entre sombre et émeraude.
Un peu plus haut on retrouve de nombreuses laves dites "cordées" car elles dessinent des cordages
Puerto Naos,
petite station balnéaire récente, mais très familiale. Belle plage de sable, aménagée et ... l'une des zones les plus ensoleillée de La palma
En remontant de Puerto Naos, jeu de lumières et de nuages sur l'océan. La route monte très vite, ce qui donne, si près de la mer, une extraordinaire sensation d'immensité de l'océan.
Tazacorte ville et plage
Tazacorte, petite ville au milieu des bananeraies, méconnue des touristes, à tort, du fait de ses ruelles montantes et descendantes, colorées, typiques des Canaries. Son église dans le style canarien, face aux couchers du soleil (et ils sont nombreux à cet endroit)
Tazacorte plage (Playa Tazacorte)
Plage familiale, face au couchant, avec ses petits bars et restaurants. C'est ici que débarquèrent, le jour de la Saint Michel 1492 (donc fin septembre), l'armée des conquistadors de Alonso Fernandes de Lugo, afin de conquérir et soumettre cette ile qui était la seule avec Ténérife à résister aux armées des Rois Catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. De ce débarquement ce jour là, l'ile de La Palma gardera longtemps le nom de San Miguel de La Palma.
Balade en mer à la rencontre des cétacés
Au départ de Puerto de Tazacorte. De nombreux dauphins, mais, cette fois là, pas de baleine.
En remontant depuis la plage de Tazacorte, on traverse la fin de l'énorme Barranco de Las Angustias, bordé d'immenses falaises, desquelles descendent et remontent vers Los Llanos, la route et le GR 130. Dans le fond, toujours des bananeraies.
2ème ville la plus importante de l'ile, là aussi riche de rues et ruelles anciennes et colorées.
Balade dans les rues et ruelles colorées de Los Llanos de Aridane, dont les couleurs s'intensifient en fin de journée. En arriere plan les parois abruptes de la Caldera de Taburiente:
La place et le parvis de l'église, point central où l'on se retrouve pour discuter, manger ou boire (bar, restaurants "familiaux"), s'amuser ... et jouer au foot avec des buts bien délimités!
au centre de l'ile. Là encore, couleurs des maisons et couleurs du ciel ...
Les lumières et couleurs sont particulièrement belles à El Paso (500m d'altitude plein ouest) au coucher du soleil
En continuant de remonter vers le centre de l'Ile: ruelle haute de El Paso au couchant sur "ciel plombé", la petite église Ermita de la Virgen del Pino, point de départ de randonnées montagneuses, vignes et le Llano del Jable, zone aride de scories, à la sortie de la foret, à la croisé de multiples chemins de randonnée.
Sauvage, aux hautes falaises (les "acantilados") et gorges profondes (les "barrancos"), villes et villages colorés (comme tout le reste de l'ile!), c'est aussi la partie la plus humide où l'on retrouve des forêts denses, humides, tropicales.
Plage de Nogales, au pied d'une immense falaise. Grosses vagues et courants ne permettant pas très souvent la baignade. Mais sur cette plage très familiale où il y a toujours très peu de monde, on y a la sensation d'etre comme un naufragé ayant débarqué sur une île déserte...
Sur le GR côtier, entre Nogales et San Andres, on croise falaises et gorges dans lesquels il faut descendre... et remonter
San Andres, sur le GR côtier, au milieu des bananeraies, jolie église, petite place, maisons typiques et ruelles.
En continuant la route et le GR côtier, bananeraies et petit port et plage de Puerto Espindola.
Los Sauces, église avec sa coupole particulière, et sa place où l'on se promène, on boit un coup et joue aux cartes...
Point de départ de balades dans une zone de forêt dense, tropicale, aux gorges très profondes (les "barrancos").
encore plus sauvage et rocheuse. Pas de plage, mais de hautes falaises et gorges, à monter et descendre pour les randonneurs.
Un bout de côte nord, à faire à pied, ici de La Fajana à El Tablado. Chemin de montées et descentes où l'on croise des grottes aux vives couleurs.
Un peu plus loin, toujours sur la côte nord, maisons et villages colorés.
La pointe de Juan Adalid, désertique et isolée. Ici, pas d'ombre!
Chemins (qui montent et descendent comme toujours), gorges et falaises entre Juan Adalid et Garafia.
Garafia, village aux ruelles pavées, jolie église, particulière par sa double nef.
Hautes falaises rocheuses, inhospitalières, sauvages, où l'on trouve en plusieurs endroits des zones "aménagées" par les pécheurs, d'accès difficile et à pieds bien entendu! Parfois on y rencontre quelques "Robinson" installés sur une grève isolée, d'accès "impossible".
... comme ici à la plage de La Veta, jolie plage de sable (ou l'on ne se baigne, le plus souvent, que les pieds en raison des vagues et du courant), cabanes de pécheurs aménagées. Accès en partie en voiture par une route impossible, étroite, pentue et vertigineuse sans aucun dégagement sur le côté ... et où l'on "croise les doigts" pour ne pas rencontrer un autre véhicule en sens inverse! Ensuite accès de 20' à pied jusqu'en bas.
... ou comme ici...
... ou comme à la Cueva Bonita, ancien repère de "brigands", aujourd'hui bien aménagée par les pecheurs, au pied (on peut meme dire sous) d'une immense falaise.
Sur la route, toute en hauteur, on croise de jolis petits villages, petites places avec panorama sur la mer...
Du Roque de Los Muchachos à Fuencaliente par la crête de la Cumbre Nueva et de la Cumbre Vieja (GR 131)
Au Roque de Los Muchachos, point culminant de La Palma à 2426m, passe le GR 131, mais aussi, la route, toute proche et offrant des paysages magnifiques à ceux qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas randonner.
De chaque côté du Roque, le chemin reste en crête, le long des parois de l'immense cratère du volcan Taburiente, offrant des paysages extraordinaires et changeants suivant l'heure et l'endroit où l'on se trouve, ainsi que des vues plongeantes sur le fond de la Caldera de Taburiente, plus de 1500 m en contre-bas.
Ici dominent l'ocre, le rouge et , au dessus de la fréquente mer de nuage entre 500 et 1500m, le bleu limpide du ciel.
C'est ici que se situe l'un des plus grand site d'observatoire astrologique du monde, en raison de la pureté de ce ciel.
De là, on peut apercevoir Ténérife et son sommet, le Teide (3718m), mais aussi les iles de La Gomera et de El Hierro.
Le site de l'Observatoire astrologique de Roque de Los Muchachos, utilisé par de très nombreux pays et possédant l'un des plus puissant télescope du monde.
Le rouge, l'ocre, l'orange et ces points de vue magnifiques, à la portée de tous, marcheurs ou non. Ici passe le GR 131.
Toujours sur la crête de la Caldera, en chemin, du Roque au Pico de La Cruz
Toujours sur la crête de la Caldera, déjà à l'opposé du Roque, on descend du Pico de La Cruz, vers le Pico de La Nieve, direction plein sud.
Puis la descente continue (avec de temps en temps quelques remontées vers d'autres sommets moins hauts), jusqu'à la pointe sud au Phare de fuencaliente, en passant par la Cumbre Nueva (...ancienne) et la Cumbre Vieja (... la plus récente)
Sur ce GR (et de nombreux autres chemins qui se croisent), qui ici porte le nom de Ruta de Los Volcanes, on passe le long de nombreux volcans, cratères, de toutes beautés, surtout de la Cumbre Vieja jusqu'à la pointe sud de l'ile: volcan Taguya, Pico Nambroque, cratère de l'Hoyo Negro, volcan San Juan (duquel est parti une très importante coulée de lave de 1949, descendue de 1900 m jusqu'à la mer), Duraznero.
On continue d'avancer vers la pointe sud et donc de descendre ... moyennant quelques remontées, pour arriver au volcan Martin, souvent dans la brume et caractérisé par une intense couleur rouge.
Puis on traverse à nouveau la zone de forêt de pins canariens, pour retrouver les volcans après Fuencaliente: D'abord le volcan San Antonio et son immense cratère, puis le volcan Ténéguia. A partir du Volcan San Antonio et jusqu’à la pointe sud , au phare de Fuencaliente, la zone est totalement aride, recouverte par les dernières coulées de lave, dont celle de 1971.
La Caldera de Taburiente
C'est en fait le cratère (immense) qui s'est creusé au fil du temps du fait de l'érosion (au départ, la montagne était plutôt "un cône"). L'une des plus belles randonnée de l'ile, parcourant le fond de ce cratère, la Caldera, en suivant plus ou moins le lit du torrent Taburiente, qui constitue la seule rivière permanente de tout l'archipel canarien, et où l'on peut se baigner dans sa partie haute.
Départ dans la foret de pins, à Los Brecitos. On descend jusque dans le fond de la Caldera. Vue sur le Pico Bejenado (très belle rando qui monte au sommet à 1852 m)
Le rio Taburiente qui, un peu plus bas, présente une cascade, reçoit un autre torrent et, en remontant un peu, pieds nus dans le lit du torrent, nous permet d'accéder à La Cascada de Los Colores.
Par la suite, la rando chemine plus ou moins le long du lit du torrent, dans la gorge (le Barranco de Las Angustias). Contrairement aux torrents "habituels", le débit de celui-ci va en diminuant au fil de la descente pour disparaître dans le bas, du fait de la sécheresse et surtout de l'irrigation pratiquée pour les bananeraies.
Dans le bas du Barranco de Las Angustias, certain rocs de lave adoptent des formes curieuses, comme ce "personnage à la tête presque écrasée" ou cette lave en forme de fleur.
pour finir cette "visite" où végétation et mer sont omniprésentes:
Figuier de barbarie, sur fond de ce ciel et cette mer au bleu profond,
Des vagues et des couleurs dont on ne se lasse pas ...
1 autre article sur LA PALMA: Santa Cruz de La Palma
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