Iles Canaries: Lanzarote ou "la perle noire".

  Lanzarote,

au nord est de l'archipel des Canaries est, avec Fuerteventura, l'ile la plus proche des côtes africaines (115 km). Plus africaine qu'Atlantique, plus lunaire que terrestre, elle est très différente des autres iles : aride, peu montagneuse (la moins haute des Canaries: 670 m), sans arbre, mais couverte de cratères (environ 300), c'est un véritable chaos volcanique, baigné de soleil ... sauf durant notre court séjour d'une semaine. Les couleurs naturelles, liées au volcanisme, sont le noir, le rouge et l'ocre, tandis que le blanc est celle des maisons (aux volets verts).

2 faits importants :

- Le conquérant normand Jean de Béthancourt y débarque en 1402 et colonise l'ile, occupée par les peuples guanches, et passe à la Couronne de Castille.

- de 1730 à 1736, l'ouest de l'ile subit une intense activité volcanique, véritable cataclysme éruptif, dont les coulées de laves en fusion engloutissent la plaine et 11 villages, augmentant la surface de l'ile en créant l'actuel site de El Golfo. Cette zone, appelée El Volcán, est devenu le Parc National de Timanfaya et des Montañas del Fuego.

Lanzarote, une ile originale à découvrir

         Au centre de l'ile,  aux abords du Parc National de Timanfaya, laves et cratères sont partout

        Près du Parc de Timanfaya

         Parc National de Timanfaya

                                          Balade, accompagnée et guidée, dans le parc national. Ici, la nature est tellement fragile, que les visiteurs sont contingentés, accompagnés de guides du Parc et ne peuvent sortir des sentiers tracés..

  Cratères, roches volcaniques, rare végétation. Tout ceci nous est raconté et expliqué très utilement par les guides du Parc.

                                          Parc National de Timanfaya. On ne sort pas du sentier tracé!

         La route des vins, en bordure du Parc de Timanfaya. Chaque plan de vigne est protégé des vents désséchants  par un trou dans les scories, et entouré d'un petit muret de pierre. Le sol de scories retenant le peu d'humidité existant.

         Vignes

         Parc National de Timanfaya, ou comment protéger les rares cultures

                                         Lave dite "cordée". Parc de Timanfaya.

         Lave, bleutée

         Sur la route des vins. Vignes, scories, murets et , sur fond de cratères, ... 1 arbre isolé.

        Vignes au couchant.

         Teguise, à quelques kilomètres d'Arrecife la "capitale", est l'ancienne capitale et le centre historique de l'ile, fondée en 1428 par le normand Jean de Béthancourt. La plus belle ville de l'ile, où il faut prendre le temps de s'arrêter et se promener, une ville aux murs blancs et volets verts, typique de l'architecture historique de Lanzarote. En bordure, des cultures, reconnaissables à leur couleur noire liée aux scories utilisées pour fertiliser le sol et retenir l'humidité. Derrière, la grande plaine désertique et aride de El Jable.

         Teguise.

                                          Téguise: Murs et ruelles blanches.

                                           Teguise au soleil de midi.

        Rues de Teguise

        Teguise

                                          Teguise. Place de l'église.

                                          Blancheur ...

         Un petit côté "Mexique" ...

                                          Ruelle blanche et volet vert. Au detour, un petit café.

                                          Teguise

         Teguise, où il fait si bon se balader. En arrière, le Castillo Santa barbara, sur les bords du cratère, surplombe la ville et  autrefois la protégeait.

        Le castillo Santa Barbara construit sur le bord du cratère du volcan, est la place forte la plus ancienne des Canaries, construit en 1312 par le génois Lancelotto Malocello et modifié au XVIè siècle. Petite balade agréable tout autour du cratère et dans le chateau et vue imprenable sur l'ile.

                                          Depuis le Castillo de Santa Barbara, vue sur la plaine désertique d'El Jable, ici aux couleurs d'ocre, de jaune et de noir.

        Teguise et El Jable, depuis le Castillo de Santa Barbara.

         Partie vallonnée de la plaine d'El Jable: ocres, jaunes, noirs, marrons et rouilles, ponctués de rares arbres.

         Plaine d'El Jable, au fond les cratères de La Caldera Trasera.

                                         La plage de Famara, la plus grande de l'ile, très fréquentée des surfeurs et Kite-surfeurs, au     pied du Risco de Famara que domine Las Peñas del Chache, point culminant à 671m.

         Village et petit port de La Caleta, en bordure de la plage de Famara, au pied du Risco de Famara, immense falaise abrupte de plus de 600m.

        La Caleta

         Cultures, en bordure de la zone désertique de El Jable, au centre de l'ile. Au fond, le village de Sóo.

         Lever du soleil sous la masse sombre des nuages. La Asomada, au "centre-sud-ouest". Au fond à gauche, la silhouette de l'ile de Los Lobos qui fait partie de Fuerteventura.

                      A El Golfo, en bordure du Parc de Timanfaya, à l'ouest de Lanzarote, le rouge et le noir dominent. Sous un ciel toujours très menaçant, la mer est déja forte.

         Plage de El Golfo, village de pecheurs. Au pied de la falaise, la petite lagune verte, permanente, dont on dit que la densité et la salinité de l'eau est supérieure à celles de la Mer Morte.

         Plage de El Golfo. Retour du soleil avant l'averse. Ici, pas de baignade.

         El Golfo

         El Golfo. Le ciel, presque noir, commence à déverser sa pluie

                                         El Golfo. Une violente averse nous immobilise pas mal de temps, dans un creux de la roche au pied de la falaise.

         El Golfo. Contrastes de couleurs dans les veines de la roche.

                                          La lagune verte de El Golfo, surplombée par la falaise

        La dame au parapluie. Extrémité sud de El Golfo. La pluie s'est un peu calmée.

        El Golfo

      A Los Hervideros, un peu plus au sud de El Golfo, l'intensité du rouge de la roche atteint son paroxysme, après le retour du soleil.

                         Des vagues à contempler pendant des heures, toutes différentes, violentes. Côte ouest, le long du Parc National, que l'on peut longer, en suivant la côte, le long d'un sentier taillé dans la lave.

        Enroulement ...

         Déferlement vaporeux...

        Quand elle ouvre grand sa gueule...

        Puis la referme...

         Cristalline

        Le long du "sentier" côtier...

                                          La Lagune et les Salines de Janubio, sur la partie sud de la cote ouest.

        Quadrillages: Les Salines de Janubio (en activité).

         Salines et Lagune de Janubio. Au fond, les volcans de la Vieja Gabriela, en bordure de El Golfo.

                         Un peu plus loin, pointe sud (plus exactement sud-ouest), fin de journée, de nouveau sous la pluie, dans la station balnéaire de Playa Blanca. Petite plage de sable blanc, très agréable pour se baigner...

                         Playa Blanca, tout près des très belles plages (parmi les plus belles de l'ile) qui entourent la pointe de Papagayo à seulement quelques kilomètres de là.

         On repart à l'opposé: la pointe nord-est, un petit ermitage isolé: L'Ermita de Las Nieves, sur les hauteurs du Risco de Famara et de la plage du meme nom: le point culminant de l'ile: Peñas del Chache, à 671 m.

        Depuis el Ermita de Las Nieves, vue sur la plage de Famara et le petit port de La caleta

        Pointe nord-est, en avançant un peu plus vers la pointe, dans un vallon, la ville de Haria et ses cultures sur sable noir, ses plantations de figuiers de barbarie sur lesquels on élève la cochenille dont on extrait un colorant rouge. Cette culture, autrefois très développée dans les Canaries, n'existe plus que ici.

        Haria, village typique de l'ile avec ses maisons blanches et sa place ombragée, aux alentours couverts de palmiers, qui lui ont donné le surnom de "ville aux mille palmiers".

         Culture en escaliers autour de Haria

                         Haria

                                                     Haria. Place de l'église.

         Presque arrivé à l'extrémité de la pointe nord-est, depuis le hameau de Guinate, balade par les cultures et, dans le haut, par le Mirador de Guinate et les crêtes de 2 cratères.

        Près du Mirador de Guinate, les falaises plongent dans la mer

        Arrivé à l'extrêmité de la pointe nord-est, au Mirador del Rio, face à l'ile de La Graciosa.

         L'ile de La Graciosa, où il n'y a pas de route. On ne se déplace qu' à pieds ou en vélo! Au fond, se détachent les iles de La Montaña Clara et de Alegranza.

         La Graciosa

                                                     Le chenal entre La Graciosa et Lanzarote.

        Du Mirador del Rio vers La Graciosa

        La pointe nord-est, au Mirador del Rio, zone sauvage, aride aux couleurs d'ocres et de noirs

        Retour vers le centre-ouest: quelques rayons de soleil tranpercent les nuages sur Uga

                        Fin de journée et de séjour, à Femés, vers la pointe sud-ouest, avec ses maisons blanches

        Les derniers rayons éclairent Femés et son église

        Retour vers la Asomada, au couchant. Au fond, Fuerteventura. Fin de séjour!

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Ténérife: Massif de l'Anaga

Ténérife: Massif du Téno et Masca

Ténérife: Parc de Las Cañadas del Teide

Ténérife: La côte nord

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La Palma hors Santa Cruz

La Palma: Santa Cruz de La Palma